L’histoire du bengal a débuté par hasard en 1963 en Arizona, une américaine Jean Mill, jeune généticienne passionnée de chats avait acheté une femelle « prionalurus bengalensis ». Comme Jean trouvait que cette dernière s’ennuyait dans sa grande cage, elle lui offrit pour compagnon un bon gros matou noir. Réalisa la première hybridation entre un « prionalurus bengalensis » (petit léopard d’asie à la splendide fourrure et dont la taille est compatible avec celle d’un chat) et ce matou noir. Lors de sa première hybridation, J.Mill utilisa un animal provenant des Indes. Il existe en effet plusieurs sous espèces qui diffèrent quelque peu par la taille, la robe, la couleur et la texture du poil. De cette improbable union, naquit une petite femelle nommée « kin-kin », mais cette lignée fut perdue.
Quelques années plus tard, Jean émigrée en Californie, fut contacté par l’Université de davis qui lui proposa huit femelles nées de croisements entre des « prionalurus bengalensis » et des chats domestiques. Elles étaient issues d’un programme de recherche sur la leucose féline. A cette époque, on croyait que le petit félin disposait d’une immunité naturelle contre cette maladie. Il n’en était rien mais ces huit chattes, mariées avec des Mau Egyptiens, des Burmeses, des American Shorthairs, et des siamois, eurent l’honneur d’être les fondatrices de la race bengal.
Le chat du bengal était né, un long travail de sélection allait alors commencer.Les pionniers de cette race se sont vite aperçus que les males était stérile jusqu’à la 4° génération, et que toutes les femelles hybrides n’étaient pas fertiles.
Il fallait à la fois conserver le « look » sauvage du petit félin, qui doit évidemment être important et le caractère doux et équilibré du chat domestique.
Ce n’est que en 1985 que Jean Mill, ayant pleinement réussi son pari, présenta ses bengals en exposition. Le succès fut immédiat.
Peu après la race fut officiellement reconnue par la TICA (The International Cat Association) et admise à concourir en championnat.